Mireille Calmel, que je considère comme ma marraine de plume. Une fée qui s'est penchée sur mes travaux d'écriture. Elle restera pour moi la portraitiste d'une Aliénor d'Aquitaine flamboyante.
Lorsque le progrès n'arrive pas jusqu'à ta porte, tu peines à expliquer, puisque nous sommes en 2019, qu'aucun technicien n'ait réussi à t'installer de ligne téléphonique. Orange s'est déplacé sans succès. Il faut attendre la fibre. Et pendant ce temps-là, tu n'as ni télé, ni internet chez toi. Est-ce une zone si reculée ?
Rapports d'erreurs sur incidents techniques, le sort s'acharne et depuis janvier, j'ai l'impression de vivre coupée du monde.
Cela vaut-il la peine, d'ailleurs, de sortir de ma tour d'ivoire, pour constater que Notre-Dame brûle, et que les revendications des gilets jaunes n'ont toujours pas été entendues par notre président. La lecture reste la seule solution.
Les délais de publication s'allongent, s'étirent, et il faudra être bien patiente pour attendre la parution des Itinéraires dans le Lyon gallo-romain. Les corrections apportées par Hugues de Savay-Guerraz ont pourtant été suivies à la lettre, et l'ouvrage s'en est amélioré, forcément. Mais l'éditeur ne croit plus en notre projet, qui cherche une autre maison.
Quant au premier volume des Légions d'Hadès, des impératifs contraignent les Eaux troubles à repousser la sortie du roman à mi-novembre.
Comme le temps me paraît long ! L'indépendance a du charme, mais aussi un prix. Et les obstacles, nombreux, permettent de tester ma détermination.