L'oeil d'abord.
Il voit le chou,
avec la crème:
l'or et la neige.
Le nez, ensuite.
Il hume le sucre,
les arômes, le fumet.
Le toucher, à son tour.
Il tâte la rondeur,
s'en lèche les doigts,
caramélisés par ce contact.
Le goût vient en dernier,
sauf pour la pauvre vendeuse,
qui a emballé la dernière pâtisserie,
dans un carton, bien sage.
Le client s'en va,
emportant au passage,
la gourmandise défendue
à la femme du pâtissier.