Pas de surprise, mais j'en informe dans cet article les écrivains potentiellement intéressés par cet éditeur. Nous sommes en mars. Le service de trésorerie informe les auteurs des droits acquis sur les ventes de leurs ouvrages. Voici le mail envoyé aux écrivains:
"Cher auteur,
Veuillez trouver ci-joint le récapitulatif des ventes de votre livre réalisées en 2012, le relevé de vos droits d’auteur s’y afférant ainsi que le détail de vos cotisations obligatoires Agessa si ce relevé est positif et que vous résidez en France.
Si un règlement de droits d’auteur devait avoir lieu, ce dernier se ferait par chèque envoyé à votre adresse postale au cours des prochains jours (en cas de changement ou de mauvaise adresse, merci de nous prévenir dès que possible)."
Beaucoup de précautions oratoires, et beaucoup de restrictions. Le cas d'un versement par chèque doit être à la marge, et l'on comprend pourquoi chaque année, un bulletin qui repertorie le nombre d'exemplaires vendus se solde par un zéro, quand on s'aperçoit que :
On ne peut prétendre toucher seulement : 10 % de droits d'auteur à partir de 100 exemplaires et 15 % à partir de 1000 exemplaires. Le seuil de versement minimal de 75 €.
Tous les exemplaires que l'auteur a reçu en dépôt-vente et dont il s'est chargé de la distribution lui-même ne sont pas pris en compte.
Que dire des cotisations obligatoires Agessa ? Cela semble une nouveauté, mais je n'ai jamais été confrontée à ce problème, comme sans doute la plupart des auteurs Edilivre car la maison d'édition se targue de compter 4 000 écrivains.
Ce bilan paraît donc négatif. Je tiens cependant à nuancer mon propos en rappelant que tous les auteurs qui s'adressent à Edilivre sont informés de ce manque de distribution, et n'ont pas avancé de frais pour l'impression de leur ouvrage ( c'était le cas de mon roman, publié dans la collection " Coup de coeur" et je compatis si d'autres " amis de plume " ne se sont pas vu présenter les mêmes conditions de mise en page de leur texte ). Le livre existe, mais virtuellement, si personne ne le commande...