Un an de démarches, trois ou quatre mois d'attente pour une réponse négative chez les maisons sérieuses ( à compte d'éditeur ), quelques semaines seulement pour une réponse positive chez les
arnaqueurs qui publieraient n'importe quoi, contre monnaie bien-sûr...
Après avoir observé les règles du marché comme il était inévitable pour une néophyte, voici le constat.
Retenons seulement les maisons d'édition renommées. Jai archivé un certain nombre de lettres de refus types.
" Nous ne pourrions pas intégrer votre roman dans le programme de nos publications"
" Notre programme éditorial est déjà trop chargé "
" Nous ne pouvons vous donner des raisons circonstanciées vu l'affluence des manuscrits..."
Mais j'ai aussi eu la surprise de lire parfois une remarque encourageante, griffonnée sur une lettre de refus, qui m'incitait à continuer ma démarche.
Les plus valorisantes sont les suivantes ( citées anonymement, par respect pour ces maisons sérieuses qui ont pris du temps, en catimini, pour faire leur travail ):
" Vous avez su mener à bien un projet ambitieux et de vastes dimensions "
" Vous avez fait preuve d'une habileté narrative appréciable "
" Nous ne publions pas de texte aussi grandiose, qui relève de l'épopée "
" Nous avons trouvé au roman des qualités d'imagination et d'ambiance rares "
L'une des directrices éditoriales me souhaitait "très sincèrement de trouver l'éditeur qui éprouverait un "coup de coeur " pour mon texte ".
Fallait-il y voir un signe ?
Je viens de signer un contrat pour une parution dans le catalogue " Coup de coeur - Aparis " d'une branche de la maison Edilivre. Il s'agit de leur filière dite
sérieuse, où le roman paraît sous compte d'éditeur. Bien sûr, ce n'est pas XO ou Albin Michel, mais je ne débourse rien.link
Quant à la promo... C'est un vaste sujet qui nécessitera d'autres articles.