Le blog de Cendrine BERTANI

Ô rage ! ô désespoir, quand le ciel pleure, quelle tempête sur nos têtes ! La chaleur nous alanguissait, viennent les ondées ! Sans dévastation - si possible. Qu'avons-nous fait pour mériter l'opprobre des grêlons ?

Ne suis-je pas un poème, si j'ai oublié de rimer ? Cela ne rime à rien de me déprécier parce que mon auteur est novateur. Libérons le vers ! Qu'il se débarrasse d'un carcan démodé.

Au réveil, plein d'espoir, le champ des possibles est immense. Plongeons dans cette probabilité de bonheur et peut être sera-t-elle effective. Aux rêves réalisés !

Quand le sommeil pèse de tout son poids, sur tes paupières, apprête-toi à lui céder, car ton entêtement aura beau faire résister ton corps à sa volonté, la fatigue finira par gagner, inévitablement.

Après une belle journée ensoleillée, lourds de fatigue et de contrariétés soulageons nos cœurs en peine et gageons qu'un plongeon dans une eau fraîche et bleutée apportera un peu de saine légèreté.

Ne vous tracassez pas les méninges. Ne cherchez plus. Nous ne nous connaissons pas vraiment. Je suis sous vos pas depuis toujours. Je vous ai rattrapé, quand vous tombiez. Vous me marchiez dessus, souvent, piétinant ma bonne volonté de vous épauler. Ah...

La vie s'offre à vous, cruelle et séduisante. Qu'attendez-vous pour aller de l'avant ? Déployez vos ailes et affranchissez-vous de vos terreurs d'enfant.

Au fond du bassin évoluent serpentement en circonvolutions gracieuses des créations célestes, dont la forme insidieuse se complaît dans la vase. Mes amis muets dont les cris ne sont jamais entendus, vous vous entre-dévorez à la première dispute, alors...

Jamais je n'aurais imaginé que tant de toiles existaient immortalisant un instant où le vent s'amuse du linge à sécher. Couleurs éclatantes ou pureté de neige, audacieux dessous ou serviettes sages. Le drap étalé sous l’œil du passant attire la convoitise...

Un thé dans l'herbe, les pieds en éventail, sans la rumeur de la ville, et du monde, qui gronde après le manque d'efficacité, les paris intenables, les sanctions, et les protestations: quel bonheur de sentir le souffle du vent léger qui n'a que faire...