Ma main tremble dans l'étroitesse de ma cellule,
le soleil ne luit plus.
Il faudrait réveiller les morts,
ceux qui n'ont pas tenu,
ceux qui ont chû,
et que de ma fenêtre,
j'essaie d'observer au-delà des nuages.
Ils sauraient me donner conseil,
dans cet état de songe où je veille.
Les vapeurs toxiques m'enveloppent
et me rappellent que la fin est proche,
une fin qui -je l'espère- ne sera pas cruelle,
devant la complexité des ambitions premières.
Une année, ou l'infini ?
Que représente ce laps de temps pour moi ?
Les bizuths désillusionnent.
Le doute, contagieux, atteint mon âme.
Suis-je à ma place ?
Débute mon calvaire.
Il est mardi soir, octobre, sur la terre.
Quand viendras-tu ?