Salons: mode d'emploi

    Il y a salons et salons. Je m'explique. A présent que je demande au service " auteur " de la branche d'Edilivre de participer à des salons littéraires, voici le constat que j'ai été amenée à faire. Je suis tout de même " l'auteur du mois " de leur site de vente, et je n'essuie pas de refus de participation, mais...

    Il y a des salons lors desquels les éditeurs disposent de stands, où ils font un planning de signatures comme cela leur convient ( par exemple, pour le Salon de Paris - auquel je n'ai pas pu participer car il a eu lieu en mars, et que mon livre est sorti en avril - Edilivre avait regroupé des auteurs par thème: romans policiers, terroir, historique... ) Ainsi, je devrais me rendre au Salon du roman historique de Blois le vendredi 15 octobre 2010.

    Et puis, il y a les salons où ce sont les libraires qui tiennent des stands. Les grands éditeurs leur proposent leurs auteurs. Reste-t-il de la place pour des auteurs moins promus ? Ce sera le cas du salon de Saint-Etienne. Edilivre propose ma candidature, mais il faudra attendre qu'un libraire me choisisse sur son stand. ( Et donc, me rendre sur place pour faire ma promo, sans doute ).

    Sur Facebook, des collègues assurent que certains salons sont montés par des artistes à compte-d'auteurs...

    Vastes possibilités. Dans aucun de ces trois cas, par contre, l'éditeur ne prend en charge les frais de déplacements. D'ici à ce que je monte à Blois avec mon stock de livres à dédicacer dans ma voiture ... En effet, je me vois mal en train avec un carton pesant une tonne sur les bras, non ?

Comments

[Max]

Une fiction située à Sparte au temps de Leonidas, ouh yeah !...
Voilà encore un sujet qui pourrait m'intéresser : je suis également dompteur. Oui, comme toi, en collège. Histoire et géographie.
Alors bonne inspiration !

[Max]

De mon côté, je pense que le déplacement dans les salons ne peut qu'être une bonne chose. Sans doute peu pour vendre, mais afin de rencontrer des lecteurs, des écrivains, des éditeurs, tous ces
coeurs qui battent plus ou moins au service et pour le plaisr de la chose écrite. Alors n'hésite pas à monter jusqu'à Blois mi-octobre avec tes cartons sous les bras : tu nous conteras au moins ton
épopée et l'expérience te nourrira à coup sûr d'une ardeur nouvelle.
Pour le reste, j'ai parcouru ton blog dans tous les sens. J'aime bien tes textes et tes choix de lettres des temps anciens. J'admire aussi ta pugnacité : tu entoures de tes quatre filles, tu
enseignes dans un collège (à plein temps si ça se trouve) et tu trouves le loisir d'écrire des histoires de plus de 400 pages en poussant l'aventure jusqu'à la publication ! Bravo, Cendrine. Je te
le dis d'autant plus sincèrement que j'ai un mal fou à mettre une correction finale sur mon boutasson d'hiver, simple fantaisie d'aventure qui ramasse à peine 230 feuilles...

Alors rien que pour cet acharnement à partager tes rêves, je place ton livre dans ma ligne de mire pour les touffeurs qui s'annoncent. Tu auras toujours gagné ça.

Je te souhaite d'excellentes vacances estivales, où que tu sois sur notre Incroyable Boule !

Max, depuis les Hauts du Royaume

[Cendrine BERTANI]

Merci pour toutes ces remarques positives. Maintenant que je suis en vacances, il faut que je reprenne ma plume, pour me lancer dans une fiction située à Sparte, au temps de Léonidas. J'avoue que
j'ai placé la barre assez haut, et j'espère faire aussi bien que La Louve ( dont je n'ai que des échos positifs ). Bon été.

[Decristo]

Je vois.
J'écris sans chercher la reconnaissance, donc, connaître des auteurs, ou se faire présenter, je m'en moque un peu, mais je comprends l'idée ^^

[Decristo]

La question que je me pose, c'est : "Est-ce que ça vaut vraiment le coup d'aller faire un / des salon(s) ?
Deuxième question : vis-tu de ton écriture ?Auquel cas, une partie de la première question trouve une réponse.

[Cendrine BERTANI]

Bonjour,


Je débute à peine. Je ne peux pas espérer vivre de mon écriture, ni aujourd'hui, ni dans un avenir proche. J'enseigne à plein temps le français et le latin. Mais je connais des auteurs de talent,
plutôt renommés, qui ont publié quelques best-sellers et pour autant ont eu du mal à gérer ces rentrées d'argent, très fluctuantes. Je ne souhaite pas arrêter d'enseigner: c'est une vocation et
une mission éducative. Par ailleurs, pour répondre à ta question, l'intérêt d'un salon n'est pas tant le nombre d'exemplaires du livre que tu pourrais y vendre, mais plutôt les contacts avec
d'autres éditeurs qui pourront y avoir lieu. C'est un milieu très fermé, mais si un auteur te présente comme un collègue à sa propre maison ... ce peut être le début d'une nouvelle aventure.