Veillons en les chaumières
comme Jeannine,
qui panse les maux
avec ses propres mots.
Plus que jamais, en ces temps incertains,
venons en aide à nos voisins.
Qu'on soit seul,
affaibli, désespéré,
oublié ou amoindri,
le son des vies de fiction
rassure, émeut ou apaise.
Partageons nos lectures,
nos contes, nos rires.
Modernes troubadours,
vous qui donnez de votre temps,
pour ranimer la flamme d'espoir
dans les yeux de nos Anciens,
soyez remerciés de penser ainsi
au bien-être de nos amis,
grâce à la poésie.
Veillons encore, à plusieurs, toujours.
La vie est un partage.
L'écriture aussi.