poesies

Ce sont les premiers hésitants, trébuchants, la main dans celle de nos parents qui préfigurent une longue marche randonnée périlleuse, marathon citadin ou déambulation solitaire. La vie est une course dont les vainqueurs, un jour, finissent par retrouver,...

Non, je ne suis pas un androïde tout droit sorti d'un film de SF. Non, je ne suis pas Cybèle, la déesse-mère, Mater Tellus, nouvelle Isis. Si je suis Cy- ce n'est pas pour séduire Léda par mon blanc plumage. Je ne suis pas celui-ci, ni celles-là. Mais...

Vent frais, vent du soir, Ta bouffée d'oxygène Amène une amertume de nuit noire. La température chute, Me faisant croire Qu'il vaudrait mieux être un loir, Quand l'hiver s'installe Sur nos villages et foires. Que faisaient nos ancêtres, Sans chauffage...

Horizons lointains, exotiques contrées, vous séduisez nos instincts, avides de projets. Le coeur nous dicte de partir sous d'autres tropiques observer comment nos frères vivent. Histoire de relativiser. Nos tracas quotidiens sont peu de chose lorsqu'on...

Viens j'ai du bon son. Mon sang ne fait qu'un tour de piste, dansons. Tiens, prends ma main, enlacés sur un slow ou endiablés dans un tango lascif, nous flirtons en cadence. Vive la danse !

Le rouge est un DO Le jaune, un RE Le bleu, un MI Le blanc, un FA Le noir, un SOL Comme un soleil symphonique, il est LA, SI lumineux, l'arc-en-ciel qui porte le monde des couleurs sur son DO.

Le corps flanche le coeur lâche l'esprit tourne et l'estomac est fâché. Quelle déveine ! Le mal dégaine son arme lourde et de son fiel invisible corrompt notre gangue, réceptacle de nos humeurs. L'ardeur envahit notre tête. Nous brûlons, avides de sommeil,...

Qu'il soit perdu ou qu'il soit mort, il nous autorise folies et extravagances. La clepsydre ne coule jamais vers le ciel. Le temps s'écoule et nous manque. Est-il vain de prendre la plume pour immortaliser l'instant ? Saynètes colorées, humeurs vagabondes......

Mes sens sont en émoi. Une larme est versée. Oh, pas pour moi. Je pleure sur notre avenir sans toi. Notre voyage continue sans ralentir. Une page est tournée. Et dire qu'au moment des adieux, à cause de la neige, nous n'étions pas tous là.

On gèle. Gla-gla. C'est le chant des nez bouchés. Bla-bla. Seule la neige s'échauffe de ce triste manège. Attention de ne pas glisser. Badaboum. Pour ne pas être raplapla. Hiver te voilà.